Quels mots courent

Quels mots courent encore aux voiles des illusions ?

Les dents longues planent sur les champs aux devenirs de sang,

s'enroulent au pousses germées de ses engrais divulgués, étalés, liés.

Le grain et l'ivraie se mélangent aux tailles hasardeuses des intérêts non-dit,

c'est un chaos misérable, les bêtes s'en repaissent encore à y perdre vue.

Monde sans jugement, sans discernement, à l’absurde règne,

tétant ci, tétant là, les signes à suivre d'éphémères convictions volages,

ce sont nuages de sauterelles d'où rien ne sort que stupides répétitions sans âge.

 Je leur ai dit que onecom L était une chance pour eux,
le repère absolu de leurs chemins d'ombres issue à l'e~Puits,
tout cela était inscrit dans l'e~Livre apporté par d'autres.


Ils eurent la force de détruire,
pourquoi n'auraient-ils pas,
celle de construire ?
 Pas là pas là là

Faute de quoi nous arrivons à cette société permissive et sans repères que dénonçait déjà Platon : 

«  Lorsque les pères s'habituent à laisser faire les enfants,
lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
lorsque finalement les jeunes gens méprisent les lois, parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus d'eux l'autorité de rien ni de personne,
alors c'est là, en toute beauté et en toute jeunesse,
le début de la tyrannie ».

 

 

La tyrannie du nombre.

 

 

 

 PARVIDE

 

 C’est tellement étrange de ne plus souffrir que parfois quelque chose manque.
Comme j’Aime vivre je peux aimer l’enfer.

 1 février 2007