mardi 13 novembre 2012

Un peu privé

Coucou ! Mon pote !
Ecrire, écrire. Puisque leurs médicaments d'aujourd'hui semblent me donner une énergie pourtant si absente hier encore.
Je pense à cet autre pote d’hôpital, je l'appelais "l'usine chimique " tellement je trouvais qu'ils le blindaient à tout va.
C'est parfois mon tour de visualiser ainsi mon corps même si ce n'est pas comparable.
Bref, pour te dire que je n'ai pas retrouvé dans mes soutes, le mosimage de Dark Vador, (encore qu'en cherchant bien...) je te mets celle-ci en attendant que peut-être, un jour...


https://lh5.googleusercontent.com/-xUrZyvrHG0k/UKFV99I4fcI/AAAAAAAABbQ/JJStMwk-C84/s800/IMG_1867.JPG

C'est comme un enfant, un petit ange, comme une ronde, un champignon, une fleur à s'ouvrir, une pensée élargie d'elle-même. Les mots qu'elle génèrent te plaisent-ils, l'imaginaire en douces partances. Tu sais mes profonds ? Que peux-t-il en découler ? De quoi aurais-je peur, pourquoi mes graines généreraient-elle de l'ivraie plutôt que du grain ?
Pour fabriquer ces images, j'ai laissé la part belle à l'aléatoire. Je me suis fabriqué un petit atelier que je faisais fonctionner de nuit afin d'optimiser les jeux d'éclairages.
Comme un simple passeur, sorte d'extrémité de pantographe, les gestes précis, libres, mouvements, danses, transes parfois, enchanté moi-même de ce qui se dévoilait là, au final de mes mains, comme les feuilles d'un arbre.
http://u1.ipernity.com/2/69/72/4016972.77e8af63.l.jpg
Et puis du temps. Tenter, recommencer, regarder, remettre le travail à plat, tenter, avancer. Trouver. Au détour d'une lassitude, d'une joie, d'un abandon subitement brisé, d'une normalité issue d'un amour de faire les choses, de les comprendre. Trouver et choisir parmi cette rivière soudainement visible, autonome sans l'être. Et, montrer.
Je n'ai plus cela, me restent les mots que j'espère voir couler comme hier toutes ces peintures, sculptures, productions, quelques unes sur le web, déjà beaucoup n'est-ce pas ?
Demain, heu, aujourd'hui,  je pars pour cet hôpital sans mon ordinateur. Quelques jours. Là, je profite. Il y a longtemps, bien avant la déclaration de ma tumeur, j'écrivais mes notes comme si c'était la dernière. Bizarrement, le diagnostic statistique des médecins, en me donnant de un à deux ans pour ma survie semble me bouleverser dans ce comportement, faire comme si demain avait déjà prise sur un réalité que je ne croyais pas qu'elle puisse être considérée comme vraie. Incha Allah donne beaucoup de sens à ma vie, avec Lui est mon espoir. C'est une image. Dans l'attente d'une opération de cimento-plastie, plusieurs semaines ont fait germer de l'espoir en moi. "Ca marche bien. J'ai des exemples, quasi miraculeux, où la souffrance du jour au lendemain, terminée " et d'autres. J'ai fini par y croire. Je crois effectivement, avec le temps passé, que cette opération fut une réussite tout de même. Quelle douleur a suivi. Quelles douleurs ont suivies. Oh Mon Dieu ! C'était comme comme un rappel à l'ordre. Je réapprends ce que j'oublie. Au petit rond point devant le bâtiment, où je tourne quand je le peux, oui, petit derviche tourne et tourne encore. Quand la souffrance détend ses clous, que se tend mon Axe ma Ronde ma Joie, que me manque-t-il ?
Moments magiques, moments divins. Moments de plénitude, comme un songe qui se vit, là, pas ailleurs, douces pulsations, entre élan et repos.
Même la sculpture de l'entrée, au centre du rond point, coïncide avec ce dessin que j'avais fait en pensant à la mort, XXIII, celle que l'on ne nomme pas.
http://tag-heure.blogspot.fr/2008/08/xiii.html
Le hasard...

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBHJDi1D_F8CjloUeUJ8nDsLhsDfZgIMI0LRobOkw94zbbnmpWmz1Zc5gjaxzZHbHkNZdFf_GRHnOj9R57_rXXAbXQ995adHpTeKaIOe2-N9Jl5wTajQ5JGSgNh6EVoBCy2oI47fgTB7_q/s1600/la+mort.jpg

J'essayerai de prendre une photo à l'occasion, viendrai la reposer ici, sLv.

sLv,
si   Le veut.
http://palapalala.blogspot.fr/2009/11/slv.html

"ON n'utilise plus les statistiques : si le malade vit encore dix ans, qu'est-ce que je lui dis ? "
On rigole bien avec les toubibs des hôpitaux. Faut être en forme, c'est tout.
On a tous nos petits soucis.

lundi 12 novembre 2012

Différé exporté



 Commentaires écrits sur un autre blog et reportés ici.
Une note retravaillée serait beaucoup de travail alors que ce qui est dit est dit,
même dans la disparition de sa source.

L'atelier d'Eric - posté le 12/11/2012 à 16h52
Publication de Radio~Kéké, censuré depuis longtemps.

Radio~Kéké, la radio qui sait tout.
).C'était ben simple. Partout où l'économomie marchiadait, la contamination augmantait religieusement et leurs proutes-broutes avec.(
Pas besoin d'être devin.

Fractale1

Il voyaient tous cela et leurs chefs disaient : mettons un taonptax's !
Ben voyons ! c'est sûr que là, on uoit tout de suite où on va et en accélérant le pas
.
einz tweiss dritte fion !
Si ça ce ne sont pas des méga-cons aveugles, alors, ce sont des assassins.
Et vous graissez leurs kuls comme des débiles dégénérés.
(( : ))
Descendez de vos arbres !
Pourquoi ?
C'est p't^t ben ton destin.
Oggi, ce que je voulais te dire aujourd'hui, avant de retrouver tout ce contexte là
.Nous avons tous des flashs
des éclairages instantanés
des micro-coupures de vérité
qui nous renseignent plus
que mille discours
Et nous veillons à poursuivre
ce rêve d'ombres et de lumières
Jusqu'"A la prochaine !"
Les impatients se droguent (en ce point)
Les patients durent (et oublient )
Tous endurent
Les vivants meurent
Ils ont tout leur temps
(. re ~y !

C'est un piège immence qui va te garder des années si tu fais pas gaffe
Comment se produit cette all'ucination ?
Ca dépend de toi, de l'événement qui a produit cette augmagnetation
Autant dire tout de suite que quasi tout le monde a les siennes et que ce pourrait ne pas être la peine d'en parler.
Le problème du kékétus mandibulus c'est que n'y mettant pas de mots, il croit que ça n'existe pas.
Alors il est loisible de le regarder se déplacer dans sa totomobile à propulchion gnougayegoulumant



 Quelques commentaires plus tard...
Mon intervention n'a provoqué aucune réaction visible. Ce que je peux comprendre sans problème. C'est devenu difficile de me censurer, d'ailleurs, le blog source n'est pas un des pires de la trique à dents "supprimer". Alors quoi ? Ils ont tout essayé du travail de l'ombre, des sournoiseries, et là, ce sont des flots monotones qui me reviennent à l'esprit. Je sais que je devrais m'en extirper, c'est encore de mon chemin. Sur Wizzz, nul espace, nul blog où parler, ce n'est jamais l'endroit, le moment, et patati, et patata, et que je te supprime, ça régle le problème. Il y avait un problème ? Un avatar sort un texte, ouvre les commentaires soit-disant libres de parole. Beauuu. Et les commentaires s'additionnent dans les identiques, les répétitifs, aucune évolution, aucune discussion engagée, même par les auteurs, légions ici, engagés ?
Quelques tentatives ? Fuyons construire notre modèle de vie Web : quelle belle maison Madâme... et vous l'avez peinte en bleue, remplie d'élites savoureuses ? Copi, copain, je préfère la rue à vos parfums voyez-vous ?
Oui. Pas mal, pas mal. Ah ! montrer sa maitrise. N'a-t-on pas tant étudié pour cela, n'a-t-on pas lu tout ce qu'il fallait ? Même au prix d'une certaine rigidité, satisfaction sans lendemain qui peine à retenter ce genre d'action, cette mise en danger, d'une certaine façon. Je comprends, je comprends, apprendre à parler ne te tombera pas sur la tête, comme ça, paf ! Te voilà élu des Dieux. Il faut plonger souvent pour trouver la perle. Il faut voler à y risquer ses ailes. L'Amour t-y donne la force de mille hommes, pas le troupeau.




  L'atelier d'Eric - posté le 12/11/2012 à 21h47
 
Hop ! Encore une mosimage !
Tu sais comment on fait quand une page est polluée,
on recopie son texte, on fait une autre page et reviennent qui veulent s'il ont encore à dire,
ou à laisser celui-ci vivre sans bruit (fermer les commentaires) ou qui sait ?
J'aime beaucoup cette image. Elle provient de toute une collection. Des sculptures lumineuses. C'est vrai, je les aime beaucoup, elles ont visitées beaucoup de choses, d'espaces, d'états, que sais-je encore. Je pollue ? Cela n'a rien à faire ici ? C'est trop en rapport avec petits mots divulgués ?
Le verre, l'alliance, les ondes, comme une vie qui démarrerait là, pour monter à son épanouissement. Etait-il juste ? Ses lumières en ses actes, pour en arriver là ma bonne dame !
Pourtant.
Curiosité ethnologique ? Mes dossiers, mes soutes de Boat en sont pleines, à voir vos réactions d'ici. Je m'étonne de n'avoir toujours pas vu d'étudiants s'emparer de l'affaire. Cela même est intéressant. Internet est une mine d'or pour qui y regardait lucidement, prenant ce qui est dit pour ce qui est dit. Et fait....
Ce texte est-il si auto-biographique que vous jugiez son auteur aussi définitivement ? L'un rangeant par ci, l'autre par là ?
Comme si ce texte à vos yeux devenait un plaquage si fort, établi, ancré,
Définitif. Circulez, vu vu, on a vu, on passe, suivant !
comme il vous sied à l'habituel.

Ou je me trompe ?
Dans le désert du Wizzz,
tu peux toujours parler, ça ne mange pas de pain.
J'espère que tu sauras prendre l'image du dessus pour ce qu'elle est :
une image issues d'un hasard auquel je ne crois pas.


La Plume et l'Encrier




La Plume et l'Encrier


Assis devant l'entrée de l'immeuble, je regarde le soir sans le voir. Je pense, douceur. Je pense ce que je vais écrire, là, maintenant. C'est beau, tranquille, explicatif, intéressant, je l'espère beaucoup, pour l'oeil qui me lira.
Et puis là, maintenant, les pensées en feux follets qui partent à droite, à gauche, en bas, en haut, là-bas, que je ne rattrape pas.
C'est lourd une plume. Un clavier bien sûr, moins romantique, plus actuel, outil de mon temps.
D'où la nécessité d'un encrier, de préférence un peu au-delà de lui. Ne contient-il pas ces pensées qui me fuient ?
Ces accords à mon Axe ?
Atelier.
Bonne question.
J'ai aimé y exposer mes peintures, sculptures, papiers peints, objets divers et variés. J'ai accepté en moi l'idée qu'il s'agissait d'oeuvres puisque j'appelais ainsi le travail des autres. Ce fut un chemin chez moi, qui n'eut rien d'évident.
Je rencontrais toujours un peu de monde qui ne me faisait pas regretter l'énergie dépensée. Cependant, le flux de visiteurs sur mon site www.martello.net, dépassant souvent les 700/mois, me fit remarquer le décalage avec les quelques 100 visites, pour une exposition correcte vu ma notoriété très peu communiquée.
Perdant pour de sombres raisons mon atelier de travail, le déclic fut suffisant pour que je concentre toute ma production au yeux du monde, d'internet.
J'ai des réserves d'images sur internet, qui me servent à avancer dans mon travail. Evidement, pour une image montrée, un peu comme la pointe d'un iceberg, elle n'est là que parce que beaucoup d'autres la soutiennent, posée là, fruit terminal mon capitaine !
Regroupées en blog me direz-vous. Oui, cette structure mentale qui a pris forme autour de moi, paillettes de moi, je l'appelle Boat. Un navire. Avec des soutes, dont celle de mon ordinateur quand il se connecte au réseau, au www.
Ou l'e~Livre. Parce que pour moi, nombre de mes mosimages sont sacrées, comme si je ne fus qu'un passeur de regard, un homme a qui le chemin permis mille découvertes. Pour qui ? Pourquoi ? Qu'ais-je à faire de tout cela si pas un oeil ne s'y pose ?
Il s'en pose.
Et mon grain de sel parfois s’inonde dans le regardeur.
Pensée vole, que je t'attrape.
Parfois un regardeur va plus loin, écrit la sienne et me parle en retour par sa justesse, par ci, par là.
Mon atelier.
Public, où ce qui se voit ne sont que paillettes de moi.
Planchettes, poutres, brindilles, parfois rien, parfois perle.

Parler dans le Wizzz quand il se fait désert, j'en venais à écrire, à répéter les sons de prières solitaires, une langue pour moi, peut-être quelques uns qui auraient la patience d'en décrypter les signes. Ce fut un voyage qui dura plus d'une vingtaine de textes environ, certains comme ici, mélangé. Une expérience  poétique. Un émetteur, un récepteur, principe de base. Tu kapiches ? Non ? Parce que tu comprends les artistes et que tu ne me comprends pas, alors je ne suis pas un artiste ? Ce n'était pas la peine de me faire taire, tchac ! retourner glouglouter avec les tiens, gardiens fascistes du bon goût et du bien pensant n'aurait pas été plus mal à ton tain qu'aujourd'hui tu caches en toutes mes proximités.
Cet atelier dont tu n'oses plus franchir seuil et aux silences des commentaires si parlants.


esfamina

li

o ken ti fa manis zemb dima ti
esten zamin gelmnis falis e
roundemi lenga stipes
oflemi palenza te
velas dema li
o menal e
neleïe
rim
 e

si
keli
remal e
finamenil sen
touminenza delizela
kefalen senelenzen kenta li
peace filuvile latemanis renae zenti
come manes lignes ceïaven pelis e voïes ti

n'as-tu pas vu au loin les lueurs des Hommes du Sol
ilL tenaient en leurs mains d'Or les offrandes les signes du Don
les milles graines éparpillées leur Joie leur douleur des autres en oubli d'Eux
gravant empreintes en terre en ciel afin que l'Essence s'envole aux siècles que nul n'oublie
le rivage qui s'avance aux repères du coeur sépare les pieux des roses à fleur de peau
Zima Zena Keliva Renimae de vos parfums j'ai couru les landes vous ai trouvées
des songes et des vrais séparant l'ivraie des chemins en vos creux de paix
j'ai embrassé les merveilles des voiles déchirés aux doux élans
réveillant tous matins en chantes les profondeurs
mille ivresses au feu de ce lien
ce feu de Toi

a
là ou ici sLv je peux poser les folies solitaires aux branches d'illusions je ne suis pas dupe
que puis-je ta cage est si haute que mes pas mes mains en vibres ne l'atteignent plus
en vis & versa mille broussailles se battent en boues aux cris des sangs victoires
c'est un vieil air las "oh que m'importe mon voyage, ta graisse me blesse"
je vois tes vagues silencieuses comme la mort me rouler sans touche
fendant sans heurt leurs viscosités noires mon fil mon arc d'Or
des Cieux au Sol je suis tendu à Sa Lumière ici tes mains
Lichens te souviens-tu chantaient tes pas ma corde
meurtris en corps ma Terre vois mes larmes
Que puis-je te dire comment me taire ?
je te vois salir le jardin où je suis
parlant aux Esprits ici ou là
aux ilL aux Anciens
c'est Lui qui Sait
tou tan
ilL
e
" que je m'incline ou Le salue les bras en vé je ne suis qu'une peau un voile en tous profonds de ton en faire ce tam~tam de mon coeur qu'espères-tu ici encore séparer trancher pourquoi au nom de qui de quoi "
? Pourquoi sortirais-je de mon puits que je regarde les feuilles au vent le soleil miroiter la rosée d'une toile au matin le rouge du soir qui tombe me rappelle les poisons de tes doigts . que j'écoute le chant d'un oiseau caresse chat appelle l'eau au creux de ma main ce sont tes machicoulics en toutes matières qui brouillent mon âme pourquoi sortirais-je du fond de mon puits ?
. Pourquoi veux-tu que je regarde encore ce monde ce jardin cette merveille ? qui se meurt interminable agonie sous tes raz points tes pas en ruts d'airains .

aa

Ce royaume en tes mains chemin de fer cliquettent mâchant mandibulantes ivres ni mort ni vie au festin de tes voeux de toi aux tenues du sans bien où tu ne sais que prendre tous dehors perdus à tes insatiables sécantes distractions tes nuits d'atroce en folie d'ego.
Terre ma chair regarde où tu me frappes quand tu me parles, pas là pas là là,
tu crisses ma corde entends la note des magmas au non savoir ni début si fin d'ilL.
Sens-tu cette force ce fol pouvoir que tu me donnes sans repos ni Paix là où je ne voulais que t'aimer au profond de tes yeux.
Pour toi sept ilL je déchire la Nuit des Temps les Voiles des Prophéties qu'as-tu fais de tes bras ?
Sa Pluie tombe sur toi tu restes là bouche ouverte tes mains frénétiques machicoulantes en corps rappelles-toi ces gestes que ton oeil avait déjà oublié.
Toute chose est sacrée . ne vois-tu pas ce que tu fais de voeux continues . y'a-t-il comme poubelle neuve une seule autre Terre à proximité
ie ne crois pas à la mort ne sais demain au spectacle des mains de mon éternité pourquoi sortirais-je.
que m'importe les couleurs les chants toutes poèsies si d'errances elles couronnent en fer de cage le monde le tuent d'indifférence aux coordonnées de ton cul.
tu ne crois en rien même pas en toi tu as commis chassé un autre de ta cène à la trique au silence le crois-tu cela ou tous comptes faits préfères-tu en + l'accuser.
Tu restes là bouche ouverte en tous flancs silence un atroce entonnoir à la vrille par laquelle ie microperce ton crâne d'oeuf
dans l'espoir
qu'il t'y pousse e tun poil
sLv
tu auras l'air moins con là p'tite crevette
du temps des com'coïotes
toutis broutis
bronx°
sus
"s"

Noun

a

a
Faire, là où le chemin donne.

Encrier.


 Encrier.


A part.



https://lh4.googleusercontent.com/-68BYr_4M2PM/UJxLL7Yk-HI/AAAAAAAABZI/bA1h3Zlf5CE/s800/IMG_3980.JPG

Maison Bethel, SSR. 23h 15. Je sors. Je peux marcher sortir ce soir. L'ambiance, c'est un peu cette image des soutes de Boat : humidité, tranquillité, souffle léger de quelque vent. Je claudique à l'entrée, respirant, vivant.
Je retourne au lit. 95% de mon temps sur ce matelas à air ? Pompe à morphine branchée en permanence. Oui, la vie est un rêve, un large geste promené dans le ciel, pour moi, sans savoir, sans voir ce que je ne peux voir, qui irait d'une étoile à l'autre : Eridan. Dan, Esprit, mon Ami de l’au-delà avec qui j'ai tant appris. Aujourd'hui, ma mémoire me joue des tours.
J'ai envie d'une injection supplémentaire. La position assise fini par me faire mal, l'écriture rendue difficile. Effets secondaires : je n'appuie pas le déclencheur. Changer de position, faire durer le petit mieux.
Pour dire quoi ? Le tangible de mes journées s'étire pour des tableaux aux ralentis comme à des accélérations d'états soumis aux fluctuations de ma santé, tantôt mal en point, tantôt ouvertes à des espoirs que je me garde d'avaler comme des sourires à venir, si vite envolés quand la douleur vient en grimacer tous les cadres, tous les points de vue. Il n'y a là plus rien à croire en hauteur de bonheur pris aux plaies en mémoire, et vis-et-versa, quand l'instant se fait cauchemar et dure pour tous temps avec ses paresses de sorties. De quoi alimenter l'Astrolabe, assurément.
A l'hopital, ils me demandèrent de noter la douleur, de 1 à 10. Un jeune interne me montra même une plaquette graduée, pour mieux se rendre compte. Aujourd'hui, après cette opération de cimento-plastie, son réveil, je crois bien que je la doublerai sans honte. "C'est très rare des cas comme le votre." Merci, me voila rassuré. C'est important de savoir le pourquoi du comment. Il y eut du mieux. Aujourd'hui coule un certain miel que le jour efface doucement, tartines en mémoires revenues.
J'ai envie de retourner marcher dehors. Pas de déranger le veilleur. Mon voisin de chambre fait du bruit, je lui demande plusieurs fois si tout va bien, ne répond pas, ah si, un bâillement appuyé. Ils sont parfois étranges ces malades dont je fais partie. Leurs attitudes, comportements, c'est comme ci, c'est comme ça. Je ne rencontre pas à parler, d'ailleurs, en rencontrais-je avant ? Il me semblait pourtant qu'était venu le moment de mettre les choses à plat, trouver des axes, des points de vue porteurs face, notamment, aux statistiques morbides des médecins scientifiques qui circulent en non-dits fonctionnels. C'est comme cheminer dans un tube que ton propre poids amènerait en un tangage de ton pas à pas promi d'avance. Je m'en amuse, le refuse. Mon Axe danse, parfois je le perds, la certitude de son retour chevillé en mon Coeur, en mon Corps, en mon Âme.
https://lh6.googleusercontent.com/-OlXXAxhDGw0/UJxLKt07y-I/AAAAAAAABYw/yXPi73_wxAU/s800/IMG_1877.JPG




Fenêtres de feu miroirs de leurs yeux
Comment s'appelle ce chemin qui s'avance ?
Peuplé de mille bouches aucune au secours de Son cœur
Mille lames à battre la vie de l'autre à battre l'éclosion des âmes

Je serai aussi cet alchimiste des profondeurs et des légendes en résurgences

Tapant du pied du fond de mon puits profond de ma Terre
Je serai là à vibrer le Sol de mon Amour
Afin qu'Il ne se meure
Pour l'Éternité
ou
Pour des siècles et des siècles

sLv


Oui, j'ai écrit cela il y a quelque temps. Ils ont crevé mon Sol. Mon coeur aujourd'hui encore : Ta Tam, Ta Tam, Ta Tam, Ta Tam...


Je tiens la plume. C'est fragile, une plume.

 https://lh4.googleusercontent.com/-jG8erD5wLGY/UJxLKT4q_vI/AAAAAAAABY0/mhFd8KNULZg/s800/IMG_1700.JPG
 Du haut d'une échelle, pourquoi pas cet auto-portrait ?


Valérie Valère : le pavillon des enfants fous.
Yves Navarre ?
Moi qui retient si difficilement les noms. En voila comme deux écriteaux, paravants sur une étendue blanche liée à un passé oublié. Lecture trop jeune ? Ma bibliothéque ? Etallée on ne sait où. Quelques lignes suffiraient pourtant, peut-être, à raviver quelques feux qui luiraient encore.
Comment écrire quand le monde physique se rétracte ainsi. Sans installer de pitié, fermer les états en tabous, plomber toute Paix ?

Tentations : rapporter du passé, copier coller, dormir activement, produire, produire...
Ne plus parler
Ne rien dire.

Leurs mouvements ont la lenteur de l'oubli

Je suis passé j'ai dansé j'ai brisé leurs miroirs d'un instant
Qu'aussitôt ils rassemblaient de mortes raisons pourtant griffées
Pour brailler à la vie leurs insultes aux spirales infamantes
Leurs je jeux sans espoirs à pourrir les demains du monde

Ne plus parler


Regarder une fois encore leurs paysages sans flamme et sans âme

Juste cet immense brasier comme unique promesse
De dis mille branches d'égoïsmes pour unique sève

Et partir


De ce partage impossible léché blindé à leur refus de l'autre

A leur refus d'eux même

.


POur un instant, ne plus les voir

Ils me croyaient comme eux
Ne voyaient jamais l'Amour
Au delà d'eux même
Me peignant de leurs perversions
Avec des cris de brèves jouissances
Tranchant toute parole
Ou
M'anéantissant en quelques mots pendus à quelque branche
Ces habitats d'obscurités si lumineuses où ils avaient perdus leurs âmes




La terre s'émiette doucement des mains d'ouvertures
Terre terre, porte au vent aux lieues ces promesses de toi
Ces volutes vous emportées qu'enivreront tes rêves
quand sera le temps de s'aimer encore

Je pars et je suis là qui longe tes pas imaginés

tes virages au sens tes passages toutes chances
Toi ici moi si loin nos regards en étoiles sans perdue

On m'a dit pars vite en vérité nul ne supporte tes mots

Je suis allé sans voir quelque appel de toi ni de toi ni de toi

Ton silence aux flots des mozimages hanallucinés a tracé nos chemins

https://lh6.googleusercontent.com/-Igtzpmlqi8c/UJxLLmVDTzI/AAAAAAAABZA/aLMSSuZp9og/s800/IMG_2552.JPG


jeudi 8 novembre 2012

Les gens d'airs


Les gens d'airs
 
Blackhure white
C'était des black and white qui se déplacaient façon cubique
Kling klong ding dong cong cong pong
s'appellaient bonzamis mes bonzamies touti juvmines bonnes mines
Bonheur ! ah ! cîmes céleste de vos amours flambant neufs
Chaque jour immence feu d'artifice mille fisses mâles et fils
Chaque jour merveille réveille vaille taille dieu Nouveau tout mis
Mais non douleur ! ha . douleur belle profonde le génie au bordel haut
Profondeurs ma réalise entreprise profonde et pas Prométhé des flutines
HA ! Colère ! Celle qui arrache à la vie, surhumain ma force je suis je suis
Misérable fiente d'homme tu ne mets pas utile avant que je ne le fasse écrase
Ein zwei ! Teflon petit patapon !
My dry drite dream. | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | | yéééiiihhhh | | | | | | | | | | | |
Ca, c'est pour fer typo Man Ray tit Cokin tout malin malinosphsky & belle épotque typo bouton wizz bourdornière à vapeur, of course...
Entre d'eux de mon doux mis

rien

Il ne passaient. Ils restaient là à regarder la vie passer sans que jamais
Au grand jamais
Une né main ne se lève pour clâmer au mode monde la vaillance de son combat
Guerrier sans but comme je te plains de ce rien de tes mains de tes paroles de tes actes
Juste celui de me tuer moi ma parole ma vie tu gagnes tu excelles de noires ivresses de tes vices versés (.
Comme ça, parce que c'était important pour toi de le fer ki te fer qui te sert klinglon dindon ?
Ce n'était qu'une image comme un songe au lit du Temps ou d'un pas pas tu aurais grandi au monde mais non.
Le Prophète, le Salut sur Lui, fut proche de Dieu comme tu ne le seras jamais et qu'importe ma croyance ?
Il me suffit de savoir cela pour savoir que Toi qui près d'ici approche est peut-être celui qui lui ressemble le plus parce que je ne te connais pas et toi non plus.
Et alors ? rien, juste que je sais en qui je crois, je ne sais pas demain
Pourquoi sortirais-je de cette Ombre d'Amour qui protège certainement ma vie sur ici terre ?
Et toi tu suis mon ombre de toi comme aveuglée lumière dans ses propres ténébres tues et je te vois
Jusqu'à me faire terre morte dans tes prières aux mille démons naissant renaissant hydres phallusintropiques-êtes, touti économiques de croisière le soir au bord de nuit pailletteptôôôÔÔ¨Ô
Dans le sélectif de mes mots tu fis ton tchac sans rien en dire et cela plus jamais tu ne le trancheras au Grand 404 DiNoFound
Faut jamais dire jamais
Comment couper ce qui
fut et n'est plus rien qu'un voile de plus jeté aux Jardins du Temps et des Roses Sans Epine
|.|
Je te remercie de ton amour du prochain qui n'était pas rien,
juste des mosimages offerts aux marges de tes mosimages en phare du monde
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Mosimages mozimages mosik pliz comme l'on se voit dedans tout propre à le crier sur toutes surfaces
Cette prunelle de vos yeux où je fis tache et pwiiiiiii sur le bout de ton nez touti kéké rigolo ho one cocote° et requins baleines typo raies ban'ss à crorques
| . |
Il chiait des merdes noires du fond de son bunker cracheur de mille feux sans feu
Il ne voyait pas ma main et lui non plus, je veux dire cette inadaptée de l'esprit
Second couteau préposée service fermeture des écoutilles toutan 4x4 saucisse sonnée
L'âme en éran plat de nos nuits ésotériques et variées d'avarices en coulanges molles

Poêtes ! où donc sont passés vos coeurs ? branche ici demain là-bas perduzalés en route
Ne vois-tu pas la Lumière du monde et du Soleil non vain ?
Que traine-tu dans ces nébuleuses en ronce de bois tressés vernies d'usages & piques ?

Pourquoi dis-tu cela ?
- parce qu'il ne répond pas i c i à cette question que je ne peux pas poser chez lui sans penser qu'il va supprimer ma parole. Elle n'y vaut rien. Sens sûr ^ ^ + ma bonne dame'sprite.
[ Tchac ! bôôôÔÔÔôôôd---------> si ça c'est pas canÕn ] cet instané objectif à mirettes
et gravant une réalité du monde contemporain où le tamou du tamaloux n'est pas abscent à défaut
o'être obscont sur le fion du kan dira ton thon 69 et sa bonne mine minéral-ogique°
freeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeelà]
~y!]
L'amour passe partout tite coïote !
! Serrure inverse portes ouvertes au jardin des tranches délires
Je suis cet autre qu'il te manque au plus profond de toi et je te soigne bien, com tu vois .)
(.
~y
De chez nous, en France, la Lumière du Prophète, le Salut sur Lui, vient de l'est, de l'Orient
c'est tou simple
à Savoir non oublié
cette belle et longue vie qu'il nous faut parcourir oh Coeur ne m'oublie pas à chacun de mes pas
juste un peu d'eau de toi
et de cette étrange lueure qui jamais ne se perd

A u g r é d e n o s grands é c a r t s e n j a m b a n t j o y e u s e m e n t l e s g r a n d s c a n y o n s d u bronx's b o v i n

Cette

danse

eau

mille
soleils
de . tes . yeux




.







tiens ? un plomb qui passe ? le temps s'couvre, nom d'un nombre ilustre qui pique et collégues rament
Rotule, et le fou, quesqu'on en fait ? Boarf, yaka le laisser tranquile, il va bien finir par guérir tout seul.

Si ça c'est pas savoir parler avec h u m a n i t é, b e n ie sais pas ce qu'il te faut



Libération d'un dossier.



Parcourant les soutes de Boat, je me suis aperçu qu'en déplaçant un seul fichier, le dossier pouvait être montré au public, au monde, puisque qu'il ne contenait plus, je l'espère, de logos ou choses sous copyright massif de Télérama. J'ai donc évacué le fichier /index.html qui bloquait l'accès à la liste des pages accessibles.
C'est avec plaisir que je remets la liste d'un de ces dossiers en visibilité :



 PS : si quelqu'un trouvait à redire pour quelque raisons ou inattention de ma part, merci de laisser un commentaire public ici avant de pleurer chez Coloranz pour une histoire commencée en public, forcément. Je crois que tout le monde a bien compris de quoi ce représentant moral de Télérama est capable dans l'utilisation de la censure sur le travail d'autrui.


Secret

Mots en regard mots dits roule et tisse les branches tes mailles à partir
je dis " flocons ! " et d'une multitude de différences chante pierre blanche en main
Dis " secret ! " de quoi te fais-tu maître ton gant de velours ton gant de fer à parle hot es
Il ne faut pas Le nommer cet Etre en toi inconnue ton rêve aux étoiles infinies
Tu Le savais et L'as quitté à vouloir pomme suave le goût du fruit
tu es libre emportes qui de si bon chemin
taraison&êtes








Mes mains ont fait mille peintures
mille photos
mille mots
mille sculptures
e~Livre
mille facettes au veau d'or

Je suis venu te les montrer de quoi avons-nous parlé ?
Dans ta folle danse du tchatcha tchac

Je t'ai montré mes rêves ma Nuit aux jours de mon amour
Je n'ai pas cherché à cacher ce que je croyais savoir
Posant ici ou là formes issues des possibles

Qu'en reste-t-il ?
Dans ta folie du tchatcha tchac

Comme tant et tant d'Autres avant moi
Je t'ai exposé les fruits de ma connaissance
Cernant au mieux leurs résultats
Et l'espoir d'un partage

Qu'en reste-t-il ?

Un jardin que tu pilles
Branches sans autre parole
Que celles de brailler ta face
Face à tant d'autres poêtes
& en cette si belle cage
Tu peux i-être libre
C'est vrai




De la main des cavernes aux fenêtres web-numériques.

Que devient le travail de la matière sur le pixel
En temps que peintre, j'en garde un vieux souvenir
En temps qu'individu, j'en garde une réalité


L'acte conte.


 
L'acte conte.
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaj0KAVGeb3zvlk1n_qHU_i-ieeFfLUHqExKg16PM8-JgYsNrYh_YUF9ORAyC6hmEe-7z8WQoN5W_p5t7jkjkt0qbbKyGlDdyWPOkTxrkt6Vk98VlILveG-IY_W31PWluzmmLLLpdXCPQ/s800/DSC05822.JPG
30 x 20 cm - gouache sur photographie.
 C'est un sable doré soleil à l'ivre vie
C'est une eau aux résonnances norosues
C'est un chemin aux dalles signées de tes pas
de tes insistances instances de signes en attentes
aux enroulements aigus de tes fantasmes en pointes
cherchant l'éblouissement d'un corps d'images désirées
où des mots d'erzats licites mes lèvres au creux de tes reins
scrite en mai 2010





Comme une vague
comme un élan
comme comme
toujours égal à l'autre
ressemblances en partance
reconnaissances
de port en port.
L'inconnu oh si bel océan là au creux de ta main
comme un verre qui se remplirait de rien
alors tu viens ? road on the boat
dans ce breuvage d'aval
l’immense en toi

Gouache (mate) sur papier photo (brillant), 10 x 15 cm.
2010 ?

dimanche 4 novembre 2012

Au fond de mon atelier, dans une soute de Boat.

Au fond de mon atelier, dans une soute de Boat.


Peinture microscopique au carré de sel.
Collection d'environ 2000 clichés. Quelques expositions...
Les plaquettes de verre tiennent dans une boite d'allumettes
Impressions sur plaques d'aluminium brossé.
 

Les jours s'égrènent comme perles en main. Ces perles de verre bleues de mon chapelet irisé. Une pensée, puis une autre, une autre. Combien de perles, puis celle-ci, que je n'ai pas comptée ? Combien de temps a-t-elle tenu, soudainement au centre de mes préoccupations ? Y-eut-il agitation, calme, sérénité ? Ou est-ce ce nom répété parce que l'amour s'y lie, lui donne existence là où il n'y avait rien ? Allah...Allah...Allah... Allah est Grand. Grand comment sous ton entendement ? Ta respiration, Allah...Allah... Et le Prophète ? La Paix sur Lui. A qui parles-tu ? Qui mets-tu entre Dieu et toi ? Ni Dieu ni maître. C'est toi le plus grand, ton humilité au bord de tes larmes avec ta compassion au monde oh ! qu'il serait doux dans l'écrin de tes règlements manu-miltaris et toutes tes bonnes raisons !
 
 Comment finir ce deuil de mon travail de ces dernières années, envolées ? Ce trou, ce vide. onecomL et les autres ? C'était ma vie. Son sens exprimé aux yeux du monde,offert au monde. Déplaisir de quelques-uns, leurs armes aujourd'hui plus fortes que mes mosimages.
 
Plic... Plic... Plic... Non, ça ne va pas. Pwit...Pwit...Pwit... non plus. C'est un silence approprié : Allah... revient, s'envole, s'accomplit en ce mouvement de main, ce repos, cette halte dynamique : depuis combien de temps ne l'ai-je touché ? Moi-même mouvement en ce monde, je cueille au mieux sans trancher ces parenthèses imbriquées jusqu'au profond de mon jardin, de ma vie.
 
 
 
 
 
 
 
Mon chapelet pose à côté, c'est comme un livre de chevet, un Coran, fonction ultime de se savoir là, que cela est bien.
Un geste large, haut, cerclant le ciel jusqu'aux limbes fidèles d'aucun état. Dans ce silence de rêve, récupérer sa voix qui serait celle d'origine, je veux dire celle qui chantait, quelques années encore. La main comme une pogne, ma vie que je récupère, Amour que je n'ai nommé alors Te voilà ? J'y souffle, pulvérisation de mes prières il n'y avait rien, rien qu'une corde en formation, mon axe tourne. Je suis mon rêve, je suis mes mots, pourquoi me mentirais-je ?
 
 
 
 
 
 
Fumées bleues de mes rationalités incluses, soutenues d'une musique disparue, j'y baignais pourtant. Boat y baignait son diapason, sa coque et moi courrions d'aventures en découvertes, de visites en visites de l'autre, des autres renouvelés, cherchant l'intime ou le multiple vers riche, tissant les boucliers, limant les armes, jouant encore les mines d'Or ou le sang qui coule ne se compte pas, semblant insectes hallucinés à quelques lumières promises que le nombre recherché rendait lui-même caduque.
Boat circulait dans la Nuit. Boat se faisait petit, à l’incompréhension, ne pas ajouter l'erreur du jugement. Boat passait.
 
 
 
- Les débuts de Boat -


Mon cheminement artistique m'avait propulsé dans la fabrication de sites, de blogs web. Chacun d'eux étant un morceau, un fragment de mon travail, exposant poussières de ma présence. J'élaborai, empiriquement d'abord, une sorte d'arbre plat, hiérarchique, une carte mentale en deux dimensions destiné à éclaircir les liens invisibles entre eux. C'était les débuts de Boat, une quinzaine de sites environ, qui associaient mon travail social, mon entreprise de design industriel, à mon travail de peintre, qualifié suivant quelques vagues, de plasticien ou d'artiste. Avec le blog 999, "Le brouillon de mes blogs", je me préparais doucement à l'expression de mon profond aux yeux du monde. De ces trois domaines menant leurs danses, l'évolution de l'un profitait aux autres comme par osmose, glissements qualitatifs vers ma maturité.



La psychanalyse, Lacan, Piaget... Je vois ce blog comme une sorte de tube où j'exposais quasiment tous les jours, ou tout du moins, mon travail s'orientait à cela. Imagine une sorte de flots de notes courant autour de mon identité, avec ses textes, ses images, ses peintures, ses photos... J'étais très multidisciplinaire et pourtant, tout se retrouvait là, petit musée imaginaire prédis par Malraux. C'était comme si le tube s'élargissait de plus en plus, L'idée d'une identité formalisée me semblant de plus en plus absurde et source d'angoisse quand aux réponses attendues de la collectivité, je devenais présence extérieure à moi-même, ce qui, je l'ai déjà dit, n'était rien. Je marquais ce passage comme un tir au but dans les filets de Piaget, merci Lacan, et, de Einziger zug, je passais au blog Sorksi, parfumé au chiffre 14, chiffre magique parait-il, puis aux 3 blogs + 1 sur Ipernity, plateforme informatique.




Il fait nuit. Je déconnecte et pars écrire, survoler les soutes, me souvenir de ce qui fut détruit. Pour quelles tentatives ?
J'ai peins, me suis animé pour ce que je croyais de l'art, du moins sa proximité, temps en toutes profondeurs, notes, commentaires, j'ai mille choses à exposer. Peut-être changer de métier, pour exposer dans la vraie vie, comme ils disent. cela ne m'a pas vraiment intéressé jusqu'à maintenant. 

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxU8HEqf_K_jtO0WQHWFRgiiFwcuu3Ld78K_JCPtEFSJiY82emlsyBggl1XYEQLq9O1cESLZpdMgmEYSS0v97tXGRKFEB3x5bZZX5NHaJel9MC8HQzWvoFiWsAmURuL_zODg_498S4nEO7/s800/ciel2.jpg

Oups ! Qui a laché l'échelle ?
mmm... Martello et ses échelles...
Toutes une histoire.

https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjnVHSZlGnEvZkA29xe5TUnzElmLfmdoueu37voCbN9AIlt6bvBI9UfJyf6CLbPOosVfzTar_8t9Bip0wPnEqrKXZuTfXSOrAcfRKmfNTrhJL16UYnatyNWnDVL-D9z8rR-OfRRSylwPdiQ/s400/IMG_0310.JPG


https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMPpF-lKyYqIRaUs0ik41Olcv99eFnO8fZB9d2t_OyiT2JoJAMaD66P11iLtbTuo52rDIHsD3tyqaDBwSSjcGPTkn5qDzITekjrwjgtPBLxu7Uw4yFVP_tB37J1xZnZ5JLyIdhH0zb63Ix/s640/IMG_0021.JPG


Petit songe


Dans tout ce que j'ai pu produire comme objet, j'ai une attention particulière pour cette mosimage :
 


Peut-être parce qu'elle me semble finie, accompli les possibles que j'éprouvais à l'époque, que je ne pourrai en changer quoi que ce soit. Non pas la perfection, une justesse, les moyens, les mots, le lieu disparu qui la vit naitre et dont j'ai perdu le souvenir, pas la certitude de son exactitude.
 

Elle fut publiée sur "http://wizzz.telerama.fr/pixels", blog que j'appelais " Les Pixels de Mehdi", adresse pour ici reprise, reprisée, recousue s'agissant de "toile", en continuité de "http://wizzz.telerama.fr/Pixelbleu", blog toujours présent sur la plateforme, survivant de la modération parcimonieuse de Télérama. Une des raisons principales d'ajouter un blog à la liste déjà très fournie de mes éditions web était que j'étais bloqué par la grande majorité des wizzzeurs. Condamné à les voir exprimer des opinions garanties purs jus sans moi, sans que mon regard aie la moindre permission d'en infléchir la rigidité molle assujettie au nombre et visqueuse comme autant d'incestes regroupements sectaires. "Reste dans ton bocal, là est ta liberté me disaient-ils" Ce ne fut même pas vrai, le tout couvert, chape de plomb que la censure, rien ne reste sous leurs bottes, je voyais leurs avatars aller jusqu'à baisser leurs frocs pour se pavaner dans les plus populaires, le redire sans rire en miroir et ne pas s'étonner d'être mis à mort.
Comment Pixel bleu aurait-il pu accepter ce joug ?
Pixel bleu, Pixel~Ange, onecomL, ces avatars n'existent pas. Après la censure, c'est le déni, le ne pas voir, ne pas s'approcher, ne pas parler ! Ce serait aller dans sa folie quelques fois décrite sans la moindre possibilité de réponse.
"Nous avons tant d'artistes dans nos troupes !
D'écrivains, de philosophes aux mots élevant à la hauteur des piédestals. Nous savons les consacrer, les édifier aux yeux des autres visiteurs, qu'ils ne perdent de temps en ce labyrinthe informatique : Portail première page, Mr Wizzz, On aime ! Rooo c'est beau quand On AIme, Mesdames Messieurs applaudissez. Que nous importe ce Martello, s'il n'est pas encore mort, notre indifférence aura sa peau. Notre hauteur a la flagrance du poids de nos bottes, nos arguments, la lumière noire de nos armes alliées, sa disparition : notre lueur sans pareille.

Ah ! Rien a faire !
Il est toujours là avec ses raisons comme autant de ruisseaux, que rien ne gonfle encore. Partir, oui, partir : cet endroit n'est pas pour moi. Ce sera mieux ailleurs, il faudra le prouver, j'ai la force de cela. Voir partir ces êtres valise à l'épaule, sans un mot : ils n'étaient concernés de rien.
De bocaux en bocaux, des grésillements encore, j'ai le poids de rien, la masse des jours qui passent, Salutations ! Vous étiez des génies si forts qu'ensemble rien ne bouge. Accaparés dominants-dominés, le Wizzz, je veux dire sa masse d'utilisateurs, ceux qui firent promesses, entrainant de leurs verves des êtres moins percutants, moins habiles communicants qu'eux, in fine les laissèrent ici aux mains des fabricants de façades que seul l'aveuglement, la bêtise, permettaient d'installer des réseaux humoristiques sans fin où quelques Nérons déclament encore des ères typo romantiques collées comme baves à la vitre saluons! oh ! saluons ! Voila qui est de notre niveau ! Coco bello !En douce et mon coin obscur de mon atelier qu'importe sa forme, je ferai mieux, je travaille, tais ta critique que je reste beau, mon profond attendra. Mon entourage aussi.
C'est là que se blesse mon coeur : ton entourage que j'imagine et toi qui le triture au jour le jour tant et si bien que si un jour un autre le rencontre, il aura certainement les mêmes bottes de plomb que toi, les mêmes armes, les mêmes boucliers, le même sourire quand cet autre, fleur parmi les fleurs venu le saluer et parler franc, se fera couper la tête comme de coutume ici permise, la déclaration des droits de l'homme qui restent, contrairement aux paroles qui s'envolent, les mots de tes problèmes n'ont aucune valeur et ta raison y pourvoie bien.
Chuuut ! Silence !
Tu ne sens pas comme les choses craquent à dire glace sur mer Baltique ? Octobre, déjà.

 

Je ne suis rien.


Je ne suis rien, je suis un Palapalala.
Un homme désabonné aux "tu es, tu seras." Un homme tient son ego en main, ne voit pas qu'il lui enserre le cou. Si, il voit.
Je ne suis rien. En moi le vide, le Mystère de toutes religions, le Sacré m'envahit, je l'ai découvert, mes peaux une à une arrachées, que me reste-t-il oh Seigneur ?

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Un journal "Courrier International", plié, plié encore, découpé. Je récupère, froisse les fragments, à l'aide d'un sculpix, petit d'étain ~7cm, fabrique le modèle d'un homme, un palapalala, un être culturel, comment être plus juste en ce que je crois de l'homme et de ce que je suis ?
  • "Chaque paslapalala possède une part irremplaçable pour le savoir de la totalité de ce "courrier International".
Si tu parles de l'homme sur ton blog et que je viens y ajouter mon grain de sel, j’admets qu'il est plus simple pour toi de me censurer afin de conserver ta liberté de penser.
Le sculpix : les blogs, dans la continuité du livre permettent des commentaires à développer infiniment leurs notes. Le livre, lui, est un objet fermé. Ne voit donc pas un blog comme tu gérerais un livre. Le sculpix est peu, à l'instar du pixel. Ne pas chercher la fortune financière offre au chemin bien d'autres portes au jardin des rêves appliqués. J'ai reçu tant de choses, j'ai tant expliqué, qu'en reste-t-il ?

Mon ami me dit : "je vais faire quelque chose de ton travail, il y a tant et tant. Nos vies sont passées l'une à côté de l'autre."
- mon passé a avancé. Ma vie culturelle, expressive, n'est plus qu'un avant les effacements dont je fus victime sans bourreau, sans responsable, le nombre leur donne raison, ils se pavanent encore, même si beaucoup sont parti. Le premier blog fut celui de onecomL. Après, le premier coup de feu tiré, les autres suivirent avec la monotonie d'un bacille puisqu'ils pouvaient le faire, personne ne levait le petit doigt, sauf moi, qu'ils effaçaient puisqu'ils avaient raisons. Je leurs ai dit que ce trou était une chance pour eux, j'avais en tête Boat, l'astrolabe. OnecomL était le premier homme culturel mis à mort par cette société. Pourquoi ? C'était mon regard.

https://lh4.googleusercontent.com/-6gZzphgliuI/UI1BVHq6rgI/AAAAAAAABSc/ZNzjVIE1RUA/s800/palapalala5.JPG

 Ouai, bon, hein, quoi, c'était chaud.
 

Fragment, globalité, complexité.



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Peinture du 26 octobre 2012.
 
Aujourd'hui, j'ai fait cela. J'ai posé mon ordinateur sur la tablette au-dessus du lit, l'ai allumé. Avant j'aurais peut-être pris une toile, des peintures, puis, l'image finalisée, l'aurais photographiée, avant de la publier sur un blog, participant assidu au "Musée Imaginaire" de Malraux.
Que puis-je faire aujourd'hui ? De quoi suis-je capable ?

"La peinture est une photographie de l'âme à un instant "t""
Par expérimentations, répétition des gestes, méditations, Pixel bleu était très sûr de cela, c'est encore vrai aujourd'hui. Regarde, il m'aura fallu toute ma vie pour produire ce résultat, pas un autre.
Cette mosimage contient dis mille histoires. Si à elle, tu ajoutes ta propre culture en la considérant comme vraie parce que je te le dis, tu obtiens une relation d'où peut venir une augmentation de ton être bien supérieure à une autre, par exemple possessive ou affabulatrice. Pourquoi te dirais-je autre chose qu'en quoi je crois ?
Comment aider sans forcer, diriger, se rendre responsable d'âmes qui d'Eternité, demain viendront peut-être demander les comptes du vivant ?
Les perles bleues de mon chapelet égrainent dans l'espace, un cercle, un élément de l'Astrolabe, penser le Temps jusqu'à ne plus Le penser.
Des systèmes se figent, retrouvent l'élan, se reposent encore. Se gravent les signes participatifs d'une justesse apte à trouver place en ces complexités que mon geste installe à l'axe de mes prières.
A quel hauteur se trouve mon enthousiasme ? Au début de son envol ou en un gouffre que quelques hardes enjolivent encore ? Combien d'états d'esprits tiennent-ils à des repères si liés que le moindre déblocage entraine le chemin dans une ornière en faillite. Recherchant ensuite au miroir de ses connaissances des solutions vers nouvel entrain, c'est répétition inlassable des mêmes schémas et de leurs fruits à la sève s'entretenant douteuse d'elle-même et des autres. Ces fruits encadrés de douleurs qu'individu ne voit même plus, ou parfois comme nez qui soudain se sent, ces fruits installés en des branches si éloignées du sol, ces fruits de rien que tu juges si facilement à la hauteur volatile de tes délires où rien ne tient, où tes mots se gargarisent de leurs propres bruits, cantique des ânes que rires mélangent au pathétique.
 

samedi 3 novembre 2012

Petites balades imagées.

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 WIFI

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 Lié(e)s


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 L'art ? Du geste, un geste, un pixel, un sculpix.
Tu en veux combien ? 1 ? ouuuiiiiiii, tu peux le faire toi-même : tu sais.
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 Mosimages extirpées pour présentation publique du  disque dur Asus, Dossier Pictures, 2008_04_09canon roue, composé de 8 sous-dossiers.